Ce jeudi 22 et vendredi 23 février, après quelques heures d’animation sur le changement climatique, l’énergie, sa production et l’écologie, nous avons recueilli leurs ressentis.

Ryan (11 ans), Adil (12 ans) et Mélissa (11 ans) sont maintenant conscients, à la fin de cette animation, qu’il faut économiser l’énergie et faire attention à la pollution. Ils ont bien compris toutes les techniques pour produire de l’énergie renouvelable comme les éoliennes, les panneaux photovoltaïques et/ou les barrages. Ce qu’ils préfèrent voir dans notre paysage ? Les éoliennes ! Elles sont, pour eux, moins polluantes et sont très « chouette » à regarder. Chez eux, ces enfants aident déjà la planète à leur manière, ils jettent leurs déchets à la poubelle, éteignent les lumières, ferment les robinets et ferment la porte pour économiser le chauffage.

Mélissa nous explique alors qu’elle a vu au journal télévisé qu’il existe une ville en Floride où ils ne vivent qu’avec des panneaux solaires et des éoliennes et que ça fonctionne très bien.

Ils imaginent leur ville future comme une ville moins polluante, moins consommatrice d’énergie, plus simple avec davantage d’éoliennes et moins de centrales nucléaires.

Quelques élèves de l’école des Trieux ont également exprimé leurs visions. Nolan (11 ans), Amine (11 ans), Lucas (12 ans) et Volcan (10 ans) sont conscients de la façon dont est produite l’électricité, que les engrais polluent beaucoup, mais également que beaucoup d’autres choses polluent comme les voitures, les usines, les déchets, les poêles à pellets, le diesel, l’essence, et le pétrole. Ils connaissent les moyens pour créer l’énergie et moins polluer, ils citent : les panneaux solaires, les éoliennes, des usines moins polluantes, construire un barrage. Pour produire l’électricité, ils préfèrent voir, dans le paysage, des éoliennes. Ils sont beaucoup moins intéressés par les panneaux solaires car la lumière est reflétée. Pour aider la planète, les enfants (avec l’aide de leurs parents) trient déjà leurs déchets mais ils sont prêts à faire d’autres efforts pour sauver la planète, comme débrancher les chargeurs, éteindre les lampes lorsqu’ils partent en vacances, mais également de débrancher aussi toutes les prises. Ils sont conscients qu’il faut également faire d’autres choses comme arrêter la déforestation.

La ville de leurs rêves comprendrait des voitures électriques, moins d’usines polluantes et moins de voitures.

Raphael, lui, est stagiaire à La Posterie. Le Centre Culturel propose aux jeunes en décrochage scolaire des formations aux nouveaux métiers de l’Ecologie et des formations aux métiers techniques culturels et du numérique. Il a pris conscience que le réchauffement climatique est en train de détruire nos ressources naturelles, la faune, l’agriculture, le climat et d’autres choses. Il pense que pour produire de l’énergie et moins polluer la planète, il faut d’abord utiliser le vent et le soleil afin de supprimer petit à petit le nucléaire. Selon lui, nous devons faire des efforts avec l’énergie et surtout bien trier nos déchets.

Il est conscient des problèmes liés au réchauffement climatique et donc pour limiter son implication dans la pollution de la planète, il trie ses déchets, il essaye de ne pas laisser ses appareils en veille, il éteint ses lumières, il essaye de ne pas gaspiller l’eau, de bien isoler sa maison et acheter des lampes LED plutôt que des lampes normales qui consomment davantage.

Il rêve d’une ville où on respire un peu plus, où la pollution est moins présente dans l’air et où le coût de l’énergie est moins important.

Ils ont un petit message à vous faire passer, vous citoyens et nous attendons vos retours.

Ryan : « Il faut consommer moins d’énergie et moins d’électricité. »

Adil : « Il faut consommer moins d’énergie et moins polluer la terre. »

Amine : « Il faut arrêter de polluer la terre ».

Nolan : « Il doivent arrêter de polluer la terre mais seulement ils ne le feront pas… »

Volcan : « Il faut arrêter de conduire les voitures et de gaspiller de l’essence. »

Raphael : « Il faut bien se renseigner parce qu’on ne comprend pas ; donc on ne fait pas attention, et il faut voir comment chacun peut y mettre du sien pour que la situation s’améliore pour tout le monde car si on laisse trop faire, un jour on s’en rendra compte mais il sera trop tard. Cela prendra trop de temps pour réparer nos erreurs. »

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